« L’idée de la Scop nous a tous emballés immédiatement ! » raconte Alexandre Kalinsky, le nouveau gérant d’Edifis Structures depuis un an.
« Lorsque Didier Morel, qui a créé le bureau d’études en 1997, a décidé de partir pour d’autres aventures entrepreneuriales, l’idée de la transmission aux salariés s’est vite imposée. Nous étions 3 associés sur les 5 salariés que comptait alors Edifis, et l’esprit coopératif était là, avec beaucoup de transparence dans le partage des informations. De mon côté, j’avais déjà travaillé il y a une quinzaine d’années dans une Scop de la région lyonnaise, j’en connaissais donc le modèle et les valeurs. Cette transformation semblait de fait assez naturelle. On n’a pas eu à beaucoup convaincre les deux autres salariés à devenir associés ! », poursuit-il.
« Nous avons alors pris attache avec l’Union régionale qui nous a aidés à boucler le tour de table financier, avec un prêt Socoden, un prêt bancaire et une garantie France Active. Depuis, nous avons déjà suivi deux formations coopératives, et rencontré une partie du réseau lors de l’Assemblée générale de l’Union régionale…. C’est rassurant de pouvoir compter sur l’appui et le suivi de l’Urscop ! »
Pour ce bureau d’études basé à Vienne, spécialisé dans les structures en béton armé de tous types, avec un savoir-faire particulier pour les ouvrages hydrauliques, cette évolution tient plus de la transformation juridique qu’organisationnelle. Mais être en Scop, ça change quand même quelque chose au quotidien, non ? « L’information était déjà accessible à tous auparavant. Nous n’avons qu’une seule adresse mail commune, par exemple. Ce qu’on a mis en place, ce sont des réunions méthode et organisation tous les mois, pour traiter en commun nos problématiques métier, et des réunions fonctionnement tous les trimestres, pour plancher ensemble sur les orientations stratégiques, sans attendre l’Assemblée générale annuelle pour le faire », précise Alexandre Kalinsky.
Une organisation qui assure à la Scop de solides fondations. Et les résultats sont là ! L’activité se porte bien, et les objectifs sont remplis : avec un chiffre d’affaires de 480 000 € pour 2019, la Scop pense pouvoir tabler sur des résultats similaires en 2020. « Tous les feux sont au vert », se réjouit le gérant. « Nous avons récemment décroché deux gros chantiers pour plus de 9 millions d’Euros de gros œuvre, pour la restructuration des stations d’épuration de Nîmes et de Valence. Pour faire face au développement de l’activité, nous souhaitons embaucher prochainement un nouveau projeteur. Il viendra renforcer l’équipe, qui s’est déjà dotée d’un nouvel ingénieur en janvier dernier, pour absorber une partie des tâches que je ne pouvais plus assurer depuis que j’avais pris la gérance », conclut Alexandre Kalinsky.
Nul doute que l’avenir d’Edifis Structures se présente sous les meilleurs auspices !